Après avoir agressé violemment sa mère, Margaret est arrêtée par la police et doit se soumettre à une mesure stricte d’éloignement en attendant son jugement. Elle n’a plus le droit, pour une durée de trois mois, d’entrer en contact avec sa mère, ni de s’approcher à moins de 100 mètres de la maison familiale. Mais cette distance qui la sépare de son foyer ne fait qu’exacerber son désir de se rapprocher des siens. Chaque jour la voit revenir sur cette frontière aussi invisible qu’infranchissable.

“Ce film, on aime en parler comme d’un western au féminin. Avec cette idée de retourner les codes du masculin et du féminin, mais aussi de nous approprier la question de la frontière, qui est fondamentale dans les westerns.”
Stéphanie Blanchoud pour Focus Vif

‘La Ligne’ : une frontière aussi invisible qu’infranchissable

‘La Ligne’, écrit à quatre mains par la réalisatrice Ursula Meier et l’actrice et chanteuse Stéphanie Blanchoud (personnage principal de la série RTBF ‘Ennemi Public’), est un drame poignant qui met en lumière la fragilité de l’âme humaine sous toutes ses facettes, ses abîmes et ses déchirures intérieures. “On ne peut être que touché par ces adultes qui ne parviennent pas à se rencontrer mais sont inextricablement liés par des cordes invisibles, des notes, une ligne bleue.” (Surimpressions). Le film s’ouvre sur une scène “captivante, immensément cinématographique, remarquablement chorégraphiée, filmée en slowmotion” (Le Soir ) dans laquelle Valeria Bruni Tedeschi et Stéphanie Blanchoud livrent une performance tout simplement époustouflante.

Stéphanie Blanchoud livre une performance juste ce qu’il faut de borderline face à une Valeria Bruni Tedeschi étonnamment délicieuse en mère égoïste et narcissique.
La Libre Belgique

Rien ne sonne faux dans ce film qui interroge la complexité des liens familiaux.
Moustique

Ursula Meier construit un récit psychologique subtil et suffisamment tendu pour qu’on n’ait pas envie d’en manquer une miette.
L’Avenir

Impressionnant drame familial. L’actrice belgo-suisse Stéphanie Blanchoud nous a scotchés. 
Gael

Biographie de la cinéaste:

De nationalités suisse et française, Ursula Meier suit des études de cinéma en Belgique. Grâce au succès de ses courts métrages, elle se consacre à ses propres réalisations, entre fictions et documentaires. Elle est choisie pour participer à la collection de téléfilms ARTE sur le thème «Masculin Féminin» et réalise «Des épaules solides» qui fait le tour du monde des festivals.
En 2008, elle réalise son premier long métrage pour le cinéma, «Home», sélectionné à la Semaine de la Critique au Festival de Cannes et reçoit de nombreuses distinctions et nominations à travers le monde (dont trois nominations aux César). En 2012, elle réalise «L’enfant d’en haut» qui reçoit un Ours d’Argent-Prix Spécial au Festival du Film de Berlin. Le film est nommé aux Independant Spirit Awards-Best Foreign Film et le jeune acteur Kacey Mottet Klein est nommé comme Meilleur Espoir aux César. Comme «Home», le film obtient trois Prix du Cinéma suisse dont celui du Meilleur film et représente à nouveau la Suisse aux Oscars. En 2014, Ursula Meier participe au film collectif «Les ponts de Sarajevo» présenté hors compétition en Sélection Officielle au Festival de Cannes. En 2018, «Journal de ma tête», téléfilm réalisé dans le cadre de la collection «Ondes de choc» inspiré de faits divers suisses, est sélectionné dans la section Panorama au Festival du Film de Berlin. En 2018, elle reçoit le Prix Suissimage pour son premier projet en langue anglaise «Quiet Land». En 2021, elle tourne «La Ligne», sélectionné en Compétition au Festival du Film de Berlin 2022.