In a silent way

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In a silent way

De Gwenaël Breës | Belgique | 2020 | 1h28 | Tiroir des Saveurs, Ch. de l'Ourthe, 74 - 6900 Marche-en-Famenne

Diffusion(s): Mardi 24 mai à 12h15

En présence de : Valéria Musio


Un équipe de cinéma sillonne les côtes anglaises pour tenter de percer le mystère entourant un disque paru 30 ans plus tôt, « Spirit of Eden », et le passage de la lumière à l’ombre de ses auteurs Talk Talk. De rencontres incertaines en captation sonores inattendues, leur voyage va se transformer en quête du silence. Avec le punk comme philosophie, considérant que la musique est accessible à tous et l’esprit se situe au-dessus de la technique.

Rencontre post-projection avec Valéria Musio, chargée de diffusion de films

In a Silent Way (de Gwenaël Breës) – Trailer VOSTFR from Dérives asbl on Vimeo.

Rencontre autour du documentaire de création.

Raconter des histoires, c’est le propre du documentaire. Si l’on l’entend par la dénomination ‘cinéma du réel’, c’est qu’il s’agit d’une forme de cinéma à part entière.

Les récits sont réels, mais l’écriture est présente, par le choix des images, le montage ou le regard que les auteurices donnent à leur film. Un format qui se distingue du reportage, propre à la télévision et qui a sa place en salle, pour ses qualités visuelles, sonores et narratives.

En partant du film ‘In a silent way’ de Gwenaël Breës, de la belle programmation documentaire de Cinémarche et d’exemples marquants dans l’histoire du cinéma belge francophone, nous parcourons et échangerons à l‘occasion de cette rencontre autour des singularités du cinéma documentaire et ce qui en fait sa force.

Par Valéria Musio

Extrait du Communiqué de presse, 19/04/2022
“In a Silent Way”, documentaire inspiré par le parcours du groupe anglais Talk Talk, sera sur les écrans en Wallonie et à Bruxelles pour cinq projections événementielles.
Talk Talk ? Vous rappelez-vous de ce groupe qui cartonna au Hit-Parade grâce à des chansons comme “Such a Shame” et “It’s My Life” (1984), avant de réaliser l’une des plus belles bifurcations de l’histoire de la pop avec “Spirit
of Eden” (1988) et “Laughing Stock” (1991) ? Ces deux derniers albums, beaucoup moins connus, proposent selon les mots du musicien Dominique A : “Une musique inépuisable, dont on ne fait jamais le tour, parce qu’on ne peut
pas comprendre comment elle a été conçue. (…) Elle est un soufflet permanent envers l’arrogance et la vulgarité de la pop mainstream contemporaine et ses mouvements de mentons perpétuels.”
Disparu des radars depuis 1991, Talk Talk a continué à hanter de nombreux mélomanes. Parmi eux, Gwenaël Breës décida de partir en Angleterre pour leur consacrer un documentaire. Se heurtant au refus du leader du groupe (Mark Hollis), son film va devenir un voyage sur les traces de ces musiciens, cherchant à entrer en résonance avec l’esprit de leur musique. Face à l’interdiction d’utiliser les musiques de Talk Talk, le réalisateur va décider de réunir cinq musicien·ne·s qui n’avaient jamais joué ensemble mais qui partagent une attitude d’exploration et d’expérimentation :
Benjamin Colin, Fantazio, Clément Nourry, Alice Perret et Grégoire Tirtiaux. Sans connaître la musique de Talk Talk ni chercher à la reproduire, elle et ils vont improviser la bande originale de ce film qui n’existait pas encore !