La promesse verte

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La promesse verte

De Edouard Bergeon | France/Belgique | 2024 | 2h04 | CineXtra Marche, Place de l'Etang, 6900 Marche-en-Famenne

Diffusion(s): 10/04-19h45, 12/04-19h45, 13/04-15h45, 14/04-19h45, 19/04-19h45, 20/04-15h45, 23/04-19h45, 25/04-19h45, 27/04-15h45, 28/04-19h45, 29/04-15h45



Acteur(s) : De Alexandra Lamy, Félix Moati, Sofian Khammes,...

Pour tenter de sauver son fils Martin injustement condamné à mort en Indonésie, Carole se lance dans un combat inégal contre les exploitants d’huile de palme responsables de la déforestation et contre les puissants lobbies industriels.

Le réalisateur d’Au nom de la terre, drame paysan inspiré de son histoire personnelle, revient avec un film-dossier habité par le même engagement politique. Un thriller écologique captivant de bout en bout !

Édouard Bergeon, réalisateur d’Au nom de la terre, drame paysan inspiré de son histoire personnelle, revient avec un film-dossier habité par le même engagement politique. Un thriller écologique captivant de bout en bout !

Pour tenter de sauver son fils Martin (Félix Moati) injustement condamné à mort en Indonésie, Carole (Alexandra Lamy) se lance dans un combat inégal contre les exploitants d’huile de palme responsables de la déforestation et contre les puissants lobbies industriels.

Martin est un jeune homme idéaliste, anthropologue de formation et militant écologiste. Il est en Malaisie dans le but de récolter des informations sur le désastre environnemental et humain qui s’y joue au nom d’un marché dépassant les frontières de ce territoire. Sa mère, loin de connaître les réalités géopolitiques auxquelles celui-ci se heurte, devra apprendre à les maîtriser pour défendre la vie de son fils.

Ce qui frappe en premier lieu dans La Promesse verte, c’est l’efficacité du scénario à déployer un sujet infiniment complexe, aux résonnances politiques tentaculaires, avec une fluidité aussi implacable. En même temps que Carole, le spectateur découvre les coulisses d’un monde politique qui, avec un cynisme des plus glaçants, négocie des contrats allant à l’encontre de la préservation de la planète et de l’économie locale pour renforcer le marché international. Le film impulse dans son mouvement un sentiment puissant d’indignité et de révolte contre ces politiques animées par l’appât du gain à court terme alors même que le monde s’embrase.

La politique au cinéma n’est jamais aussi bien représentée que quand elle touche à l’intimité de personnages forts. Parvenir à l’incarner avec des enjeux aussi diffus que ceux liés à l’exploitation d’huile de palme tient presque de la gageure. On ne peut que saluer ce geste cinématographique !

Alicia Del Puppo, les Grignoux