Diffusion(s): 23/03 à 14h, 27/03 à 14h, 30/03 à 14h
Âge conseillé : A partir de 10 ans
A Katmandou, le reporter japonais Fukamachi croit reconnaître Habu Jôji, cet alpiniste que l’on pensait disparu depuis des années. Il semble tenir entre ses mains un appareil photo qui pourrait changer l’histoire de l’alpinisme. Et si George Mallory et Andrew Irvine étaient les premiers hommes à avoir atteint le sommet de l’Everest, le 8 juin 1924 ? Seul le petit Kodak Vest Pocket avec lequel ils devaient se photographier sur le toit du monde pourrait livrer la vérité. 70 ans plus tard, pour tenter de résoudre ce mystère, Fukamachi se lance sur les traces de Habu. Il découvre un monde de passionnés assoiffés de conquêtes impossibles et décide de l’accompagner jusqu’au voyage ultime vers le sommet des dieux. Une adaptation du manga de Jirō Taniguchi.
Présenté à Cannes en sélection officielle, l’adaptation cinématographique animée du Sommet des Dieux, manga emblématique – dessiné par Taniguchi Jirõ et scénarisé par Yumemakura Baku –, est en soi un véritable Everest. Réussir à rendre compte en un unique long métrage de ce chef-d’œuvre de cinq tomes ne pouvait relever que de l’exploit !
La force du travail des scénaristes Magali Pouzol, Jean-Charles Ostoréro et Patrick Imbert (ce dernier étant également le réalisateur du film) est de parvenir à donner vie à un véritable duo de personnages de cinéma, composé du mystérieux Habu, figure presque surhumaine d’alpiniste mutique et surdoué, et du photographe Fukamachi, chroniqueur d’une dernière expédition occulte et périlleuse…
À Katmandou, le reporter japonais Fukamachi croit reconnaître Habu Jôji, cet alpiniste que l’on pensait disparu depuis des années. Il semble tenir entre ses mains un appareil photo qui pourrait changer l’histoire de l’alpinisme. Et si George Mallory et Andrew Irvine étaient les premiers hommes à avoir atteint le sommet de l’Everest, le 8 juin 1924 ? Seul le petit Kodak Vest Pocket avec lequel ils devaient se photographier sur le toit du monde pourrait livrer la vérité. 70 ans plus tard, pour tenter de résoudre ce mystère, Fukamachi se lance sur les traces de Habu. Il découvre un monde de passionnés assoiffés de conquêtes impossibles et décide de l’accompagner jusqu’au voyage ultime vers le sommet des Dieux.
Œuvre au blanc, Le Sommet des Dieux travaille tout autant l’absence de couleur – qui met en relief les corps des alpinistes de façon saisissante – que les effets d’irisation qui créent l’harmonie des ciels et des pics enneigés.
Thriller himalayen et récit à suspens, le film est aussi une réflexion sur la soif d’absolu qui, de l’aveu même de ses concepteurs, tient davantage de Moby Dick – autre monstre blanc et inaccessible – de Melville que de la célébration de performances sportives.
Les Grignoux.be