Spencer

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Spencer

De Pablo Larraín | Grande-Bretagne/Allemagne/Chili | 2021 | 1h51 | Cinépointcom Marche, Place de l'Etang

Diffusion(s): Me. 15/12 à 20h, Ve. 17/12 à 20h, Sa. 18/12 à 20h, Me. 22/12 à 20h, Di. 26/12 à 20h



Acteur(s) : De Kristen Stewart, Jack Farthing, Sally Hawkins, Timothy Spall,...

Le mariage de la princesse Diana et du prince Charles s'est terni depuis longtemps. 
Malgré des rumeurs de liaison et de divorce, les festivités de Noël se poursuivent au 
domaine de la reine à Sandringham. Il y a manger, boire et chasser. Diana connaît le jeu.

" Spencer " se déroule pendant cette période charnière de Noël au début des années 90, 
lorsque la princesse Diana décide que son mariage sans amour avec le prince Charles ne 
fonctionne pas. Elle devra s'écarter du chemin qui lui a été tracé en tant que future 
reine. 

"Spencer" est une représentation de ce qui a pu se passer pendant ces quelques jours 
fatidiques. Il est réalisé par le réalisateur primé Pablo Larraín ("Jackie"). Steven Knight 
("Peaky Blinders", "Hummingbird" et "Locke") scénarise ce drame biographique sur la vie 
royale de la princesse Diana.

 

Cinq ans après le biopic consacré à Jackie Kennedy, le réalisateur chilien Pablo Larraín poursuit dans la veine biographique et s’intéresse aujourd’hui à cette figure énigmatique mais ô combien fantasmée qu’est la princesse Lady Di.

Comme il l’avait fait avec le film Jackie où il concentrait son récit sur la journée qui suivit l’assassinat du président Kennedy, Pablo Larraín axe entièrement le scénario de Spencer sur le week-end du réveillon de Noël 1991, au cours duquel la princesse Diana prit la décision de divorcer du prince Charles.

Le film débute par l’arrivée de la princesse au domaine de Sandringham. Celle-ci rejoint les autres membres de la famille royale et est directement accueillie par le major Alistair Gregory (Timothy Spall), chargé de la chaperonner.

Mais Diana a de plus en plus de mal à accepter que son existence soit entièrement régentée par les règles imposées par le protocole, jusqu’au choix des robes qu’elle devra porter en chaque occasion : dîner du réveillon, petit-déjeuner du 25 décembre, messe de Noël… Sa seule consolation : passer un peu de temps avec ses deux fils, et avec sa femme de chambre et confidente (Sally Hawkins). Dans sa tête, la jeune femme ne songe qu’à une chose : fuir la famille Windsor pour vivre sa propre existence. Ce qu’elle fera en se séparant officiellement du prince Charles un an plus tard, en décembre 1992…

Annonçant son film comme « une fable tirée d’une tragédie réelle » dès l’ouverture, Larraín s’octroie la liberté de personnaliser son récit, entièrement dédié au malaise qui écrase alors la princesse et cherchant toujours à faire ressortir la femme – Spencer étant son nom de jeune fille – derrière l’icône.

Pour endosser ce rôle mystérieux et magnétique, il fallait une actrice d’exception, capable d’interpréter la mélancolie intérieure de ce personnage public dont l’intimité était sans cesse vampirisée par la presse et les exigences de son statut. Kristen Stewart y parvient avec succès, faisant même de l’ombre à l’actrice Emma Corrin, l’interprète de la princesse dans la série The Crown. Elle ajoute ainsi à sa filmographie un rôle emblématique pour lequel on la cite déjà comme favorite aux Oscars. in Les Grignoux.be