Au Maroc, dans un village isolé de l’Atlas, un groupe de femmes décide de prendre son destin en main en fondant une coopérative de fabrication de tapis.

Dans le cadre du Festival Particip’Art

« Tisseuses de tapis, tisseuses de rêves » de la montagne berbère

L’arabisation de la femme amazighe crée une rupture dans la transmission du savoir-faire local de génération en génération. C’est le cas des tisseuses de tapis.

Le documentaire raconte la vie de villageoises, de véritables héroïnes ordinaires qui mènent un combat: s’émanciper et offrir un avenir à leurs enfants.

Au cœur du Moyen Atlas, à Elmis Marmoucha, un douar isolé et enclavé comme tant d’autres, le quotidien se répète depuis l’aube des temps.

Une poignée de femmes travaillent dur aux tâches domestiques: cueillette, corvées d’eau, repas…

les seuls moments de répits surviennent le soir autour des métiers à tisser quand filles , mères et grand mères se retrouvent, se transmettent leur savoir, les contes d’antan et impriment leurs rêves sur les motifs des tapis.

Les rêves? Elles n’en manquent pas. Elles désirent plus que tout que leur talent soit reconnu, que leur travail soir rémunéré à sa juste valeur et que leurs filles fassent des études.

Rien ne les arrêtera. Taaborth et Erkia, les plus frondeuses d’entre elles, franchiront les montagnes, traverseront les vallées jusqu’aux côtes atlantiques à Essaouira à la rencontre d’autres femmes, semblables à elles, qui ont créé des coopératives de production d’huile d’Argan et changé leurs vies et celles de leurs enfants.

La camera d’Ithri Irhoudane saisit les moments de tension, les éclairs de tendresse, les instants de doute et d’espoir avec modestie, respect et admiration.

Bande-annonce: